- Le Premier ministre, Jean Castex, accompagné de la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, et du ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari.
- ® Gouvernement
En amont du plan de relance qui sera détaillé à la rentrée, Jean Castex a annoncé le 27 juillet trois premières mesures de soutien aux entreprises de transport ferroviaire.
L’accès au réseau ferroviaire français devient gratuit de juillet à décembre 2020 pour toutes les entreprises opérant sur le territoire national. 63 M€ ont été débloqués immédiatement pour financer cette mesure. La deuxième mesure prolonge la première : à partir du 1er janvier 2021 le tarif des péages sera divisé par deux. L’Etat prendra à sa charge 70 % du coût des péages facturés aux entreprises, soit un effort financier supplémentaire de 63 M€ par an. Ces redevances d’infrastructures représentent entre 10 et 15% des charges des opérateurs de transport indique le Gouvernement dans un communiqué.
« C’est une première étape dans le plan de reconquête du fret ferroviaire » a déclaré le Premier ministre en visite sur le terminal de combiné rail-route de Valenton (Val-de-Marne) le 27 juillet. Jean Castex a annoncé dans les prochaines semaines des « dispositions structurantes » pour le secteur, le fret ferroviaire étant un « sujet central » de la politique de transition écologique du gouvernement. Des mots dans la continuité de l’allocution d’Emmanuel Macron du 14 juillet qui avait parlé de « redévelopper massivement » le fret ferroviaire.
Relance du train des primeurs
Troisième mesure, plusieurs appels à projets pour la création de nouvelles « autoroutes de fret ferroviaire » seront lancés d’ici à la fin de l’année. Un dispositif d’aides pouvant aller jusqu’à 35 M€ / an pour faciliter le montage de projets est prévu. Symbole de cette relance, le « train de primeurs » entre Perpignan et Rungis fera l’objet d’un appel d’offres. Jean Castex s’est dit « profondément meurtri » par la fermeture de cette liaison pour les primeurs, « un mode de transport écologique, qui doit être plus efficace et plus robuste ». Sa réouverture doit s’inscrire dans un sillon plus étendu allant d’Anvers à Barcelone. Deux autres axes feront l’objet d’un appel d’offres : Bayonne- Cherbourg et Sète-Calais.