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Réindustrialisation : 201 ouvertures nettes de sites industriels en 2023, contre 176 en 2022

Le SITL 2024 a réuni 25 000 participants, une fréquentation en hausse de 16 %

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L’ADEME évalue l’impact environnemental du e-commerce

, par Stratégies Logistique

L’ADEME et les Ministères Ecologie Energie Territoires ont publié une étude intitulée E-commerce : impacts environnementaux de la logistique, des transports, et des déplacements. Le constat ? Il est très difficile d’évaluer l’impact de la logistique e-commerce mais aussi d’identifier des leviers de durabilité.

Quatorze scénarios sont étudiés par l’ADEME (cf graphique ci contre), entre livraison à domicile, livraison en point relais et achat en magasin. Le cas de figure ayant la plus forte empreinte carbone (1.600 grammes de CO2 par colis/produit) est celui d’un consommateur faisant un déplacement (hors transport en commun ou vélo) spécifique pour le retrait d’un seul produit en magasin. Ou encore 1.050 grammes, dans le cas d’un produit transporté par avion, mode de transport privilégié par les grands portails chinois, et qui s’est accéléré avec les hausses du prix du fret maritime de 2020/2021. Sachant que n’ont pas été prises en compte les étapes en amont (matières premières, approvisionnement, mise en forme, etc.) tout comme le transport entre le lieu de fabrication et le stockage.

A domicile sans suremballage

Le scénario le plus vert pour l’e-commerce serait une livraison à domicile sans suremballage, ou le retrait d’un colis en relais via un voyage à vélo. Même si ces deux scénarios qui émettent cependant légèrement plus de CO2 qu’un achat en magasin associé à un déplacement en vélo.

L’ADEME formule une série de recommandations : ajustement des emballages (qui seraient en moyenne vides à 50%), suppression des suremballages quand c’est possible, encourager les retrait via transport en commun, ou à cumuler le retrait avec d’autres déplacements, lutte contre les retours via encadrement des conditions, limitation des échecs de livraisons, information du client sur l’option de livraison la plus verte, regroupement des commandes, voire modulation du coût de livraison en fonction de la performance environnementale du mode de transport choisi. Est également préconisé de verdir plus globalement les modes de transport, comme avoir un recours limité au transport aérien et adopter des carburants ou motorisations alternatives.

14% du commerce de détail

En France, l’e-commerce représente 14% du commerce de détail, avec 60% d’habillement, 45% pour les chaussures et 43% pour l’hygiène-beauté. L’Ademe s’intéresse en particulier aux émissions causées par le milliard de colis e-commerce livrés par an, qui dégagerait un million de tonnes de CO2.

En 2021, la fédération de la vente en ligne (Fevad) puis Conseil National des Centres Commerciaux publiaient des études mettant en valeur les vertus environnementales des formes de commerces à distance.

L’étude est à retrouver sur le site de l’ADEME.]

Le magazine et les hors-séries

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