- Projection du premier éco-terminal près de Strasbourg.
- ADMCS
ADMCS, groupe franco-suisse fondé en 2020, prévoit de lancer une plateforme logicielle de gestion de conteneurs et les premiers éco-terminaux au monde accessibles via une cryptomonnaie. Le modèle se veut disruptif grâce à des technologies innovantes telles que la blockchain, l’IoT et l’IA.
La plateforme logicielle DMCS - SIRIUS (DMCS Software) opère la gestion du transport multimodal de conteneurs. Le site, multi-opérateurs, permettra un suivi permanent du conteneur par les différents acteurs, du point de départ jusqu’à sa destination : expéditeur, destinataire, organisateur, courtier maritime, banquier, assureur, transitaire, transporteur régional ou international, opérateur barge, train, portuaire, acconier, consignataire, compagnie maritime, douane, aéroport, etc.
La solution proposée repose sur une technologie de pointe – blockchain, internet des objets, intelligence artificielle et deep learning – permettant une circulation de l’information en temps réel, de façon efficace et sécurisée entre acteurs de la chaîne logistique : rapidité, scalabilité et faible consommation d’énergie.
Mouvement permanent
« L’enjeu : transporter un conteneur dans le temps le plus court possible sur l’intégralité de la chaîne logistique multimodale, et cela en le maintenant en mouvement permanent », souligne le communiqué. Cette solution permettra d’assurer la réduction des retards, la diminution du taux de retour à vide des conteneurs et camions.
« Les économies financières et énergétiques générées seront potentiellement énormes avec 20% de réduction des coûts par transaction et des économies entre 900 dollars et 2400 dollars par conteneur », assure l’opérateur. L’optimisation des infrastructures et l’utilisation de la solution logiciel DMCS assure une rotation optimale des véhicules de fret et des conteneurs.
Le projet s’accompagnera de la construction d’éco-terminaux dans la région du Grand Est, proche du port autonome de Strasbourg (Ittenheim), en France. Il s’agit d’un nouveau concept d’infrastructures portuaires : des éco-terminaux secs, de dernière génération, zéro carbone, intégrés à l’environnement périurbain, déployables partout en France et dans le monde. La pose de la première pierre est prévue cette année.