Sacrée question posée par les fédérations de transport routier de marchandises : le gouvernement perçoit-il la situation catastrophique des entreprises du secteur ? Les organisations professionnelles réclament plus d’aides.
Dans un communiqué commun, la FNTR (Fédération nationale des transports routiers), l’OTRE (Organisation des transporteurs routiers européens) et Union TLF, interpellent le gouvernement sur l’impact de la crise dans le secteur du transport routier.
« Si le gouvernement a pris des mesures d’urgence pour aider les entreprises en matière de trésorerie (sans qu’elles ne coûtent un centime au budget de l’État), le secteur attend toujours un véritable plan de relance dédié », résume le communiqué, faisant référence au remboursement trimestriel de la TICPE. « Car la reprise s’annonce particulièrement lente. Les organisations professionnelles exigent que des mesures concrètes soient prises pour soutenir les entreprises dans cette phase de reprise économique. »
Les organisations professionnelles réclament donc aujourd’hui :
- l’exonération de tout ou partie des charges sociales et fiscales pour les entreprises du secteur dont les clients auraient eux-mêmes fermé ;
- une prorogation des mesures de chômage partiel pour les entreprises tant que l’activité n’est pas revenue à la normale ;
- un report au 1er janvier 2022 de la diminution programmée de 2 €/hl, soit deux centimes par litre du remboursement partiel de TICPE sur le gazole professionnel
- l’intégration d’un pied de facture Covid pour faire face aux coûts générés par l’intégration des différentes mesures.