- CMA CGM
L’investissement concerne l’extension de la flotte de navires de la filiale APL, l’accroissement de la capacité des principaux ports à conteneurs, la création d’entrepôts ou l’achat de Boeing 777 Cargo d’ici 4 ans.
20 Mds $. C’est le montant d’investissements prévus par CMA-CGM dans le transport maritime et la logistique aux Etats-Unis au cours des quatre prochaines années. L’annonce, qui fait suite à une discrète rencontre entre Rodolphe Saadé et Donald Trump, confirme la volonté du groupe d’assoir sa position « en soutenant l’économie et les exportations américaines et en créant 10 000 emplois », peut-on lire dans un communiqué. Afin de préparer l’avenir dans un « environnement marqué par des tensions géopolitiques accrues et un niveau d’incertitude inédit », indiquait il y a quelques semaines le groupe à l’annonce de ses résultats, CMA CGM met la main au porte-monnaie et s’assure les bonnes grâces des Etats-Unis où l’armateur réalise 25% de son chiffre d’affaires.
Selon CMA CGM, propriétaire de la compagnie de transport maritime American President Lines (APL), cet investissement favorisera les capacités de construction navale des Etats-Unis, l’expansion des infrastructures portuaires, la croissance des réseaux logistiques et le développement des services de fret aérien. « CMA CGM renforce ses relations de longue date avec les États-Unis à travers cet investissement de 20 milliards de dollars en faveur de l’avenir maritime et des capacités logistiques du pays. Au cours des quatre prochaines années, nous allons accroître significativement notre flotte de navires sous pavillon américain, augmenter la capacité des principaux ports à conteneurs sur les côtes Est et Ouest, développer des entrepôts de pointe à travers le pays et établir un hub cargo aérien majeur à Chicago. Cet investissement permettra de créer 10 000 nouveaux emplois aux États-Unis et de consolider encore notre partenariat avec nos clients américains et les autorités publiques », explique Rodolphe Saadé, PDG du groupe.
CMA CGM indique que les fonds serviront notamment à étoffer sa flotte de navires sous pavillon américain (en passant de 10 à 30 navires), à développer les infrastructures sur les ports de New-York, Los Angeles, Dutch Harbor, Houston et Miami, à renforcer sa capacité de fret aérien avec le déploiement de cinq nouveaux Boeing 777 cargo ou encore à ouvrir un nouveau centre de R&D logistique à Boston, axé sur des solutions innovantes de robotique et d’automatisation.
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