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La commission spéciale chargée d’étudier le projet de loi de « simplification » a voté mercredi 26 mars la suppression des zones à faibles émissions (ZFE). Leur maintien dépend désormais des votes du Sénat.
Les zones à faible émission (ZFE), fortement décriées et remises en question depuis 2023 suite à la décision de ne les rendre obligatoires que dans 5 villes françaises puis seulement à Paris et Lyon en 2024, pourraient tout simplement disparaitre. Mercredi 26 mars, dans le cadre de l’examen en commission spéciale de la loi de simplification, les députés ont voté des amendements LR et RN qui suppriment les zones à faibles émissions (ZFE). Sous réserve d’un vote similaire par les députés, en séance publique, puis par les sénateurs, la mesure n’aurait plus aucune base légale et serait donc retirée des textes de loi.
Pour les nombreuses entreprises de livraison urbaine qui ont investi dans des véhicules à énergie alternative ou dans la cyclologistique essentiellement pour pouvoir pénétrer les villes dans le respect des réglementations ZFE, ce rétropédalage politique pourrait modifier les stratégies. Si l’arrêt des motorisations thermiques eu profit de l’électrique reste une priorité du gouvernement, le recours aux véhicules roulant au biocarburant B100 ou au BioGNV, bénéficiant de la vignette Crit’air 1, pourrait être remis en question. Affaire à suivre…
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