Clémence et Antonin Brunier succèdent à leur père à la tête d’Open Modal

À la suite du décès de son fondateur Jean-Claude Brunier en mai dernier, Open Modal a officialisé sa nouvelle gouvernance familiale avec la nomination d’Antonin Brunier au poste de président du groupe et celle de Clémence Brunier en tant que directrice générale. Forts d’une activité dynamique qui en 2025 a dépassé les niveaux d’avant-crise, les deux dirigeants s’attaqueront à de nouveaux projets. Dès 2026, un nouveau train sera mis en circulation entre les Hauts-de-France et le terminal de Miramas. Open Modal renforce en outre son ouverture internationale avec un partenariat stratégique en cours de déploiement vers l’Europe de l’Est. Enfin, ils placent la modernisation et la création de terminaux au cœur de leur feuille de route 2030, afin de lever les principaux goulots d’étranglement du fret ferroviaire et d’accompagner durablement la croissance du secteur.

Clémence Brunier, juriste de formation, a rejoint très tôt l’entreprise familiale. Après avoir débuté dans l’agence de Créteil sur des fonctions administratives de terrain, elle a progressivement pris en charge les responsabilités financières et les ressources humaines, avant de s’impliquer plus directement dans la structuration du groupe et la mise en place de la gouvernance collégiale. « Notre nouvelle gouvernance s’inscrit dans la continuité du projet stratégique construit avec notre père, mais elle ouvre aussi une nouvelle étape : celle d’une organisation plus collective, où les décisions se prennent en équipe avec notre comex et l’ensemble des collaborateurs », explique-t-elle.

Son frère Antonin, ingénieur de formation, avait dans un premier temps choisi une carrière à l’international dans le secteur industriel. Il a intégré Open Modal en 2007 et a notamment dirigé l’entité T3M. « Nous poursuivrons l’ambition qui a toujours guidé Open Modal : développer le fret ferroviaire en France et en Europe, moderniser les infrastructures et accompagner la transition écologique. Ce défi, nous devons le relever collectivement, au sein de l’entreprise comme au niveau de tout le secteur  », déclare-t-il.