La start-up Fretlink, à la tête d’une plate-forme connectant chargeurs et transporteurs, vient de lever 25 millions d’euros pour booster sa croissance et conquérir 10 000 nouveaux transporteurs d’ici 2020.
Grâce à cette levée de fonds effectuée notamment avec Edenred Capital Partners (solutions de cartes carburants) et TIP (location, entretien et réparation de semi-remorques), Fretlink ambitionne de « bâtir le plus gros réseau de petits transporteurs régionaux fiables et connectés », avance son son CEO et co-fondateur Paul Guillemin. La start-up a revu cette année son business model, en se rémunérant via « un prix fixe dégressif et non plus via un pourcentage ».
330 milliards d’euros
Fretlink numérise aujourd’hui toutes les opérations de transport : ordres, suivi et pilotage des expéditions, reporting et analyse des performances. La plate-forme travaille déjà avec Nestlé, Suez et Bouygues Construction. La start-up compte également enrichir sa palette de services, avec achat de camions à des tarifs préférentiels, optimisation de la gestion des frais de carburant, accès à des services facilitant le quotidien des chauffeurs…
La plate-forme revendique déjà « une communauté de 5000 transporteurs régionaux », selon Paul Guillemin. Objectif affiché désormais : comptabiliser 15000 transporteurs sur sa plate-forme en 2020. Pour cela, Fretlink compte embaucher une centaine de personnes pour atteindre 200 millions d’euros de chiffre d’affaires par an d’ici à fin 2020 (contre 15 millions d’euros en 2018).
Le marché européen du transport est estimé à 330 milliards d’euros, fractionné entre 550 000 sociétés de transport.