Générix se lance dans les services à la demande avec Generix On Demand à destination des PME et TPE.
Et plus précisément dans les Software As A Service ou SAAS, une évolution du mode ASP offrant plus de personnalisation et un accès aux fonctionnalités en ligne. Le modèle est actuellement en plein essor et connaît 40 % de croissance annuelle, les Etats-Unis y entrant pour un peu moins de la moitié. Les prévisions pour le marché français sont optimistes : + 38 % en 2006 (620 millions d’euros selon Markess International). Dans le détail, Générix s’associe à Aspaway, pour la mise à disposition en ligne de son application et à IBM pour l’infrastructure matérielle.
Revenons à la genèse du projet : suite à une enquête réalisée par Marketor en mai 2006 auprès de 350 entreprises, 84 % d’entre elles estiment que leur système d’information n’est pas totalement adapté à leur stratégie et à leur organisation d’un point de vue financier, partage d’informations et évolutivité. Parmi ces dernières 76 % enregistrent des problèmes de disponibilité de produits et 65 % sont insatisfaites de leur chaîne logistique. Generix Collaborative Entreprise On Demand est né de ce constat et doit donc remédier à ces manques de par la flexibilité inhérente à l’externalisation.
Le pack pré-paramétré se destine en priorité aux PME et TPE de la distribution spécialisée (soit moins de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires) et arrive en complément des cibles habituelles de Générix que sont les PME et les grands groupes. Elle est accessible entre 250 et 350 euros par mois et par utilisateur selon les modules choisis en comptant 300 euros supplémentaires par utilisateur pour l’accès initial. Les contrats sont prévus sur un engagement de 3 ans, c’est-à-dire un investissement de 220 000 euros pour 20 utilisateurs. A ce jour, Generix compte deux clients en bêta test et attend une croissance importante sur ce créneau. « Les univers du bricolage, du textile, de la maison et les composants à haut niveau de service comme les loisirs sont très demandeurs » conclut Jean-Charles Deconninck, président du directoire de Générix.
