- La situation est sous haute surveillance dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais.
- VNF
Voies navigables de France (VNF) a dû fermer quelques canaux dans certaines zones. Bien qu’en tension, la situation est globalement maîtrisée. Les voies de grand gabarit restent ouvertes.
« Avant de transporter des bateaux, le réseau fluvial transporte de l’eau », souligne VNF, en charge de la gestion de 6700 kilomètres de voies d’eau (sur 8500 kilomètres en France). Les axes grand gabarit (accueillant des bateaux transportant plus de 1000 tonnes de marchandises), restent opérationnels, leurs niveaux étant régulés par des barrages mobiles. La desserte des grands ports maritimes continue d’être assurée.
Des mesures de réduction des consommations d’eau sont mises en place progressivement, comme par exemple le regroupement des bateaux pour le passage des écluses, afin de limiter le nombre d’éclusées et donc la consommation en eau.
Certaines régions plus touchées
La situation est sous haute surveillance dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais. Sur le Rhin, certains bateaux ne doivent être chargés qu’au tiers de leur capacité. Sur le canal du Midi, les bateaux sont regroupés aux écluses. Sur une partie du canal de Bourgogne, entre Tonnerre et Migennes, la navigation n’est plus possible depuis le 16 juillet. A l’embranchement de Nancy la navigation est arrêtée. La navigation sur le Canal de la Marne au Rhin Ouest, voire sur la Moselle, peut être impactée. Sur le canal de la Marne au Rhin et sur le Canal des Houillères et de la Sarre, les niveaux d’eau ont été abaissés sur de nombreux secteurs pour préserver au maximum la ressource.
Des investissements sont indispensables pour activer une résilience climatique : VNF dispose pour 2022 d’un budget d’investissement en forte hausse, avec 345 millions d’euros, afin de fiabiliser, moderniser et développer ses infrastructures. Le 12 août, 93 départements étaient concernés par une restriction au-delà de la vigilance, sur au moins une partie du territoire.
