Dans le cadre de la loi Climat et Résilience, un « éco-score » devra indiquer l’impact environnemental des vêtements (articles prioritaires dans l’entrée en vigueur du dispositif) mais également des produits alimentaires et de certains services.
L’affichage environnemental sera ainsi expérimenté pendant au maximum cinq ans, avant d’être rendu obligatoire en fonction des secteurs. Cet amendement d’Éric Bothorel (La République en marche) a été repris par le gouvernement : il proposait de mettre à disposition en open data (données ouvertes) l’affichage de l’impact environnemental des produits concernés. Un amendement porté par Delphine Batho (non inscrite) avait proposé d’aller plus loin par la création d’un outil numérique mais il n’a pas été retenu.
Yuka n’a pas attendu le législateur pour lancer une nouvelle fonction éco-score : via un onglet environnement, un nouvel indicateur évalue l’impact environnemental des produits alimentaires en prenant en compte les étapes de production du produit, l’emballage et le transport. Il classe les produits de l’impact le plus faible (A), à l’impact le plus élevé (E).
Le consommateur peut d’ores et déjà accéder à près 30.000 produits alimentaires déjà évalué sur leur impact environnemental mais le référencement collaboratif ne fait que commencer.
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