Parce qu’elles ont des préoccupations techniques et fonctionnelles communes, Galia et GS1 mettent aujourd’hui en commun leurs groupes de travail.
Automobile et grande distribution ont chacune à apprendre de l’autre et le prouvent en signant un protocole d’accord pour une mise en commun des groupes de travail ou des recherches Galia et GS1. Jusqu’à ce jour, les deux entreprises ont travaillé en parallèle sur un certain nombre de sujets mais ont décidé de mettre désormais en commun le fruit de leur travaux et leurs expertises. Ce protocole porte donc sur plusieurs domaines éminemment logistiques. Le premier, la RFID, a fait l’objet de nombreuses réflexions en parallèle. L’automobile avec Galia a formé un groupe de travail mondial pour définir des modèles de données : des recommandations devraient voir le jour l’année prochaine. L’objectif des deux organisations est maintenant de mener des réflexions communes, « car ce qui différencie les deux secteurs est le contenu des messages RFID, rien d’autre » explique Jacky Cousin, directeur de Galia. Le but ultime allant vers une identification unique de l’objet et pourquoi pas l’interopérabilité des standards d’une filière à l’autre...
Autres sujets d’étude partagée, les emballages réutilisables sur lesquels Galia a émis des recommandations il y a trois ans englobant les processus et les modèles d’échanges de messages ; le Web EDI qui fait l’objet une fois encore de recommandations Galia et de plusieurs homologations de fournisseurs. De son côté, GS1 suit la même démarche pour toucher plus facilement les PME. En outre, les indicateurs de performances logistiques en vigueur chez une partie des constructeurs automobiles notamment pour les fournisseurs vont pouvoir se déployer plus largement, par exemple aux transporteurs. Un référentiel d’évaluation de performances sur ce thème devrait être édité l’an prochain. Enfin, la facture électronique de biens, un domaine bien maîtrisé par la grande distribution et sur lequel va travailler un groupe de travail commun aux deux associations. Le but étant de rédiger un guide commun des procédures en la matière mais aussi de l’étendre à la facture de service.
Cette liste n’aura de cesse que de s’allonger. Le catalogue électronique pourrait bien être le prochain sujet de prédilection des deux partenaires.
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